Située au sein du village de Charavines en Isère depuis 87 ans, l’usine du fabricant de matériels de cuisson horizontale bénéficie d’un savoir-faire qui lui permet d’assurer la conception de gammes modulaires et sur mesure. Le directeur commercial Pierre-André Troncy revient avec nous sur la stratégie et les objectifs de Charvet et dresse un état des lieux du marché, dans une conjoncture incertaine.
■ Comment s’est passé le premier semestre 2021 pour Charvet ?
Pierre-André Troncy : Je n’aurais pas parié un euro sur cette tendance-là, mais dès le début de la crise et surtout depuis le second confinement, beaucoup de clients restaurateurs ont envisagé la restauration de leurs cuisines. Quitte à être fermés, ils ont considéré que c’était une opportunité d’anticiper des travaux souvent prévus plus tard. Cela a bien soutenu notre activité et même depuis la réouverture en juin, ça se maintient à un niveau nettement au-dessus de celui de 2019 ! Par ailleurs, nous sommes à l’équilibre entre la restauration commerciale – qui englobe les métiers de bouche – et les collectivités. Nous avons à cœur de garder cet équilibre car d’expérience, il y a toujours des secteurs qui ont des problèmes conjoncturels. L’export est également un gros amortisseur d’activité : cela représente un quart de notre chiffre d’affaires.
■ Dans quels pays exportez-vous
vos produits ?
P.-A. T. : Nous avons 2 filiales commerciales au