Malgré son statut parfois « confidentiel », le métier de restauconcepteur a pu évoluer grâce à l’appui d’organisations professionnelles parfaitement structurées. La branche dédiée du Cinov, dirigée par Gilles Castel, pointe les grandes tendances et les actions à mener pour rendre le métier toujours plus connu et attractif.
■ Dans quel cadre la fédération Cinov Restauconcepteurs® intervient-elle auprès des bureaux d’études et professionnels ?
Gilles Castel : Les actions que l’on peut mener au niveau de notre branche sont très variées. Par exemple, pendant la pandémie, nous avons dû proposer à la demande de nos ministères de tutelle, toutes les mesures de soutien pour la branche professionnelle. Au niveau des chantiers en cours, nous fonctionnons par groupes de travail, concernant le sujet du réemploi, le BIM, la promotion de la branche pour relancer un CQP de concepteur en ingénierie et restauration qui soit accessible à la filière complète, sur les missions de l’AMO, le froid… Nous serons également présents au Salon des maires de France, afin d’assurer la promotion de notre savoir-faire…
■ Quelles sont les actions institutionnelles
de la fédération ?
G.C. : Notre premier défi aujourd’hui c’est d’assurer la continuité d’activité pour les bureaux d’étude dont les dirigeants arrivent en fin de carrière professionnelle, mais aussi de développer nos métiers et la recherche de salariés ou d’associés intéressés par notre branche. Nous faisons donc du lobbying auprès des