Quel bilan faites-vous de l’année écoulée ?
Aurélien Bluon Vannier : La conjoncture économique, autant sur le privé que le public, est plutôt sereine et offre de belles perspectives. Il y a eu une pause de l’activité entre 2013 et 2015. Des études étaient lancées mais cela n’aboutissait pas à une réalisation. Or, depuis deux ans, ces projets ont été relancés. D’une part, car une cuisine doit, à un moment donné, être refaite. D’autre part, car les effets de la crise s’estompent. De plus, nous vivons la fin d’un cycle. Les grands projets de cuisines centrales et de lycées qui avaient été réalisés il y a une trentaine d’années, époque où la profession se constituait, reviennent sur le marché. À titre d’exemple, les projets qu’AC2R avait réalisés à son début sont en train de rentrer en programmation ou d’être publiés en maîtrise d’œuvre pour faire de nouvelles consultations.
Denis Daveine : Le secteur se porte bien ! En 2018, nous avons lancé 10 projets en restauration universitaire et en restauration scolaire. On sent le dynamisme car s’il y a des projets de la sorte cela signifie du travail pour ceux qui font de la conception et pour ceux qui réalisent les travaux et l’installation. J’ai calculé pour les 10 projets que nous lançons, cela représente globalement 25 millions d’euros de travaux et d’équipements investis dans les 3 ans à venir.
Sarah Jafarshad-Rajaei : Ce
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